Cody Debord (site en [re]construction)







« It’s just a game », une excuse facile utilisée par les gamers qui minimise les violences qu’ils génèrent ainsi que les représentations et stéréotypes problématiques que les jeux nous montrent. Elle insinue que tout ce qui se passe, ce qui est raconté, ce qui est évoqué dans l’espace du jeu vidéo n’a pas d’impact et que l’investissement émotionnel des joueur·euses n’a pas de valeur. Dire « It’s just a game », c’est invisibiliser les conséquences de la masculinité toxique hégémonique qui existent dans les jeux vidéo, que ce soit en terme de représentations stéréotypées ou dans la communauté du gaming qui incarne le boys club par excellence. L’essor du jeu vidéo a installé une forme d’exclusivité dans les mondes virtuels pour les hommes cishet , engendrant des discriminations violentes envers les personnes, qui performent des féminités ou alors des masculinités “marginalisées”, qui aimeraient s’intégrer dans ces espaces. A travers des interviews faites avec des gamer·euses, je raconte leurs récits en tant que personnes écarté.és, isolé.és et mis.es de côté dans les jeux vidéo. iels se faufilent dans ce « champ de mines » masculiniste pour jouer, expérimenter, et se projeter dans les univers des jeux vidéo.


LIEN VERS MEMOIRE "IT'S JUST A GAME"